C’est sous un soleil radieux que les élus ont inauguré ces nouveaux espaces d’éco-pâturages à Parthenay. Les discours se son fait au square des Roberdes, dans la rue Jean Giono.
On pouvait alors observer Nuage, Kolka et Lolypop, trois Alpagas curieux de voir autant d’humains rassemblés pour eux. Ces éco-pâturage, c’est une volonté de la commune de s’orienter « vers une gestion douce et durable des espaces verts, et de garantir le respect de l’environnement. » explique les élus.
À la gestion de ces sites d’éco-pâturages, Ludovic Pachot, éleveur à la Chapelle Bertrand. Pour lui, l’éco-pâturage revêt de nombreux intérêts, le premier écologique « Éviter la mécanisation, si on peut éviter de brûler de l’essence sur des lieux ou on peut nourrir des animaux, ça a du sens » expose l’éleveur. Autre intérêt aussi, le retour d’insectes : « avec le retour des animaux, c’est aussi le retour des insectes, comme la mouche. Alors oui, ça peut embêter les humains, mais il ne faut pas oublier que la mouche est un excellent pollinisateur » et le retour de la mouche sonne le retour d’autres animaux, les oiseaux. « Les mouches sont des proies idéals pour nos oiseaux typiques de nos campagnes comme la pie-grièche écorcheur, des oiseaux qui, malheureusement disparaissent et ici, vont pouvoir retrouver un environnement adapté »
À Parthenay, vous retrouverez donc trois sites d’éco-pâturages représentant un espace total de 7.002 mètres carrés. Le premier dans le jardin de la rue du Moulin de la Maison Dieu, qui accueille des ânes. L’église Saint Pierre, qui accueille des zébus et des moutons solognots, puis le square des Roberdes, avec ses trois alpagas et des moutons qui viendront en renfort ponctuellement.
Et les animaux ne sont pas placés ici par hasard « Je tenais à visiter les lieux avant pour voir les problématiques, ici par exemple au square des Roberdes, c’est un lieu très mouillé à certaines périodes de l’année, ça peut être compliqué pour beaucoup d’animaux, mais les Alpagas, eux, adorent ça ! Ils vont se rouler dans l’eau.. il faut absolument connaître le terrain avant de choisir l’animal » nous soutient Ludovic Pachot.
Et, pour les plus curieux d’entre vous qui iront rendre visite aux bêtes, l’éleveur alerte, ne leur donnez surtout pas à manger. « Ce sont des herbivores, ils mangent de l’herbe, les nourrir davantage, c'est prendre le risque de les rendre malade. Qui dans nos contrées peut garantir de ce qui est toxique pour un Alpaga par exemple ? » alerte Ludovic Pachot. Observer et ne rien donner, c’est donc le maître mot quand vous allez rendre visite à ces bêtes, présente jusqu’à novembre. Le coût de ces éco-pâturages pour la commune est de 2520€.