Le concours d’animaux de Boucherie de l’APOCAB, c’est dans deux semaines. Si l’organisation était complexe à cause de l’épidémie de Dermatose nodulaire contagieuse qui touche des élevages en France, le concours aura finalement bien lieu. Cette année, la race à l’honneur, c’est la Parthenaise. Traditionnellement, l’APOCAB convie la presse à la rencontre d’un éleveur de la race. Cette année, il s’agit d’Antoine Babin, 25 ans, le plus jeune de la famille dans l’élevage familial qui, lui, a plus de 60 ans d’histoire. « On est trois associés ici, je voulais prendre la suite familiale, depuis petit, je suis baigné dans l’élevage, c’est donc normal ». Il apprécie notamment le travail de la génétique. « Ici, la famille a tout le temps travaillé à améliorer la génétique, et c’est pour moi vraiment le plus intéressant » explique celui pour qui l’élevage est habitué au concours de l’APOCAB. « C’est une habitude, ça correspond à la période d’engraissement des bouchères donc on sélectionne nos meilleurs animaux ». Pour Antoine Babin, le concours, c'est avant tout l’occasion « de valoriser encore mieux les animaux ».
Le jeune éleveur ne cache pas non plus son inquiétude face à maladie qu’est la dermatose nodulaire contagieuse, qui n’est pas encore arrivée en Deux-Sèvres. « C’est notre plus grosse crainte, car aujourd’hui, ils abattent les troupeaux, c’est la pire chose qui puisse être. À notre échelle, on met tout en place niveau sanitaire pour éviter les croisements. L’avantage, c'est que les animaux seront abattus à l’issue du concours, ce qui veut dire pas de retour en ferme, c’est un gros plus pour nous ».
Antoine présentera au concours deux vaches et une génisse. Rendez-vous donné au concours de l’APOCAB qui aura lieu 2 et 3 décembre prochain.