L’un des arguments du Département : "un repas le mercredi coûte 25 % plus cher que le reste de la semaine". Moins d’élèves mangent au collège le mercredi, donc les coûts fixes sont plus élevés. La fédération des parents d’élèves de l’enseignement public, la PEEP, a du mal à digérer cette nouvelle mesure, indique le président de l’association dans le Haut Val de Sèvre, Stéphane Rhault. Il est lui-même papa d’une collégienne dans l’un des établissements concernés, Jean Vilar à La Crèche. Néanmoins, le représentant comprend que le département ait la nécessité de revoir le budget, mais "peut-être de façon plus concertée". Un manque de consultation des parents d’élèves et des établissements scolaires, mais aussi une décision "injuste", qualifie Stéphane Rhault.
Pour l’instant, le président de la fédération des parents d’élèves dans l’enseignement public sur le secteur de La Crèche et Saint-Maixent-l'École peine à mesurer les conséquences que ce tarif va avoir sur les familles. Les établissements, eux, se préparent. Une mesure en défaveur des établissements publics, au profit du privé ? Stéphane Rhault, qui parle au nom des parents d’élèves dans le public, considère que globalement le Département des Deux-Sèvres met des dispositifs en place qui "laissent à penser que l’enseignement public n’est pas toujours favorisé". La PEEP demande des explications sur cette décision.