Deux-Sèvres : le Planning familial n’interviendra plus dans les écoles

Sensibiliser à la vie affective, relationnelle et sexuelle, le Planning familial des Deux-Sèvres ne pourra plus le faire dans les écoles. C’est pourtant son cœur d’activité.

Des subventions supprimées ou qui tardent à arriver… La branche départementale du Planning familial dépend de ces aides. L’organisation vit avec 220 000 euros par an et, pour l’instant, c’est le flou. Mathilde Grytten, conseillère conjugale et familiale dans l’association départementale, ne "sait pas si les trois postes qui restent vont même pouvoir rester à temps plein". Ces trois postes, se sont ceux qui restent au Planning familial du département. Deux conseillères conjugales et familiales, dont Mathilde Grytten, et une animatrice de prévention. En 2024, elles étaient six salariées. Les contrats à durée déterminée n’ont pas été prolongés. Et ce qui est surtout impactant, c’est que l’association bénéficiait d’une enveloppe de 77 000 euros de l’ARS, pour intervenir dans les écoles, les collèges et les lycées. Cette année, c’est 0. 

L'impact dans le milieu scolaire

L’année dernière, les professionnelles sont intervenues dans 12 établissements différents, soit auprès de 3 000 élèves. Ces interventions sont obligatoires. L’Éducation nationale impose en effet trois séances de sensibilisation à la vie affective, relationnelle et sexuelle par an et par niveau scolaire. Et ce, pendant toute la scolarité. À noter aussi que le Planning familial des Deux-Sèvres était particulièrement impliqué dans les actions scolaires. Il était le deuxième plus impliqué comparé aux autres branches départementales de l’association, après la Réunion.

Le Planning familial des Deux-Sèvres n’est sûr que d’obtenir 30% du budget dont il a besoin pour fonctionner. Il a donc lancé un appel aux dons.

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Crédit photographique : Planning familial 79