Le processus est bien encadré. En arrivant dans la salle du prieuré, à côté de l’étang, deux bénévoles de l’amicale locale des donneurs de sang regroupés entre Saint-Georges de Noisné, Clavé et Verruyes accueillent les futurs donneurs. Ces bénévoles en tee-shirt rouge ont le sourire aux lèvres. Ils attendent une soixantaine de personnes. Un don égale une poche. Et chaque lieu doit remplir un certain nombre de poches pour contrebalancer les moyens techniques mis en place : les lits, les soignants…
Les collectes mobiles représentent plus de 75% du sang récolté dans les Deux-Sèvres, indique la responsable départementale de l’établissement français du sang, docteure Brigitte Martin. On entre dans la salle où les donneurs attendent leur tour ou bien sont en cours de don. Et pour certains, c’est terminé. Dernière étape donc : la collation d’après-don. Fabienne, habite Verruyes, elle donne son sang depuis ses 18 ans. Dans sa famille, le réflexe se transmet. Bonne surprise pour l’amicale des donneurs de sang à Verruyes : à la fin de la collecte, l’EFS a récupéré 62 poches, plus que les 50 espérées. Mais ce n'est pas le cas à chaque fois.
"Entre 50 et 120 poches de sang sont récupérées à chaque collecte dans les communes deux-sévriennes", précise la docteure, Brigitte Martin. Malgré tout, l’antenne du don du sang dans le département observe une baisse inédite du nombre de poches récoltées pour cette période de l’année. 20 500 poches de sang doivent être collectées en un an. Pour l’instant, l’EFS a récolté un peu plus de la moitié.