À la baguette artistique, c'est Philippe Guenoukpati. Il est musicien et directeur artitstique, donc. Le reste de l'année, il enseigne en Alsace. Lui est là depuis les débuts puisqu'il était "dans le même orchestre que l'instigateur du festival, Henri Simoneau", explique-t-il. Le but, "c'est de ramener la musique classique dans le coin et de la démocratiser", précise le directeur artistique.
DE L'ANCIENNE A LA NOUVELLE RECRUE
Beaucoup de musiciens qui jouent au festival Les Murs ont des Oreilles font partie du projet depuis des années, "voire des dizaines d'années si je comprends bien", sourit Clotilde Gaborit, claveciniste pour l'événement depuis la deuxième année. Comment s'intègre-t-on à un groupe déjà formé ? L'artiste ne semble pas avoir trop de mal et donne sa recette magique : "La musique est un merveilleux vecteur pour cela puisqu'on doit travailler ensemble, on doit jouer en groupe et donc les contacts et les liens se font via ce fabuleux outil en fait.", résume la musicienne.
Les deux artistes sont passionnés de musique avant tout. Chacun est attaché à un instrument. Ils développent ce lien à notre micro.