Moins de services civiques, « dommage pour les jeunes » déplore le directeur du groupe ornithologique des Deux-Sèvres

"Dommage que ça soit des jeunes en mission de service civique qui payent le prix de la dette publique". François Tessier, directeur au Groupe ornithologique des Deux-Sèvres, le GODS, revient sur les mesures qui l’ont empêché de recruter des jeunes volontaires.

Nombre d’organisations ont des « services civiques ». Ce statut concerne les jeunes sur des missions de quelques mois. Ils sont payés en deça du SMIC et se forment, vivent une expérience humaine. Le statut est un dispositif gouvernemental. On se souvient du PLF, le projet de loi de finances pour 2025, qui fixe tous les budgets de l’Etat. Il a été mis en place tardivement à cause des gouvernements successifs en peu de temps.

Pendant ces discussions, l’Agence du service civique a passé le mot : pas de nouvelle mission à partir du 1er février 2025. C’était le 30 janvier dernier. François Tessier, le directeur du GODS accueille 6 services civiques souvent à partir de mars. Il se souvient très bien de ces péripéties.

Les missions destinées aux services civiques au GODS sont maintenant prises en charge par des stagiaires. Mais pour François Tessier, ça n’a rien à voir.

Gabrielle est l’une des deux services civiques qui a pu entrer dans sa mission malgré les balbutiements étatiques. Elle anime, notamment dans les centres de loisirs, dans le domaine du GODS, donc les oiseaux. Elle voulait absolument faire un service civique. Elle hésitait entre deux organismes. Elle dit se rendre compte que l’animation dans l’environnement lui plaît bien.

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