Vous connaissez les antennes médico-sociales. Il faut maintenant les appeler maison départementale des solidarités. Après Bressuire, Thouars, Saint-Maixent et avant celle de Niort, le département a inauguré celle de Gâtine, ce 8 avril. Menés depuis 2023, les travaux de refonte de l'accès aux services sociaux s'articulent autour de sept axes mis en avant par le département : Placer l'usager au cœur de l'organisation, renforcer l'identité des structures territoriales, clarifier le pilotage de chaque structure territoriale, harmoniser les attendus envers les encadrants, renouer avec le cœur de métier des professionnels, organiser territorialement la politique du handicap et repositionner le retour à l’emploi comme une priorité.
En clair, vous retrouverez plusieurs pôles au sein de ces maisons des solidarités : un pôle enfance (avec la PMI et l'Aide Sociale à l'Enfance), un pôle retour à l'emploi et accompagnement social, et un pôle accès au droit.
La maison départementale des solidarités de Gâtine répond à ces objectifs selon la majorité départementale, avec une spécificité. Une cellule pour recueillir et analyser les informations préoccupantes. "Elle est basée à Parthenay, au centre du département, pour permettre une meilleure réactivité" a expliqué Coralie Dénoues, la présidente du département des Deux-Sèvres. Selon l'ordre des médecins, une information préoccupante est "une information transmise pour alerter sur la situation d'un mineur, bénéficiant ou non d'un accompagnement, pouvant laisser craindre que sa santé, sa sécurité ou sa moralité sont en danger".
Ces maisons départementales doivent permettre "l'accès au même droit, pour tout le monde, partout sur le territoire" a martelé, la présidente du département. Cette inauguration a été beaucoup plus calme que celle de la maison des solidarités de Bressuire. Les syndicats y avaient dénoncé un manque de formation des équipes chargé d’accueil et une future surcharge de travail.