Le ciel était aussi maussade que les joueurs du SAP après leur victoire. Certains avaient une main à terre, genoux au sol, d'autres avaient les larmes au bord des yeux. La mission n'était pas évidente pour les Parthenaisiens après la défaite du match aller (33-21). Il fallait combler un écart de 12 points. Les Sapistes ont pourtant probablement cru à la qualification. Après l'ouverture du score dès la 3áµ minute, grâce à une pénalité de Vergnaud tout commençait parfaitement bien.
Les joueurs de Saint-Nazaire, sérieux toute la rencontre, n'ont jamais lâché l'affaire. Ils ont répondu par un essai à la 7áµ minute. À la fin de première période, les Parthenaisiens ont un temps fort. Une pénalité (Vergnaud, 21áµ) puis un essai de pénalité (31áµ) et une nouvelle transformation (Vergnaud, 36áµ) donnent 11 points d'avance à la mi-temps. (16-7).
UN MANQUE DE RÉALISME
Les joueurs de Saint-Nazaire reviennent avec de meilleures intentions en deuxième période. Dès la 48áµ, l'ouvreur nazairien, Tarayre, fait repasser le score à 16-10, puis 16 à 13 sur un nouveau coup de pied (66áµ). Un retard de -9 à combler pour le SAP à ce moment-là du match, mais malgré un essai en toute fin de rencontre, les Parthenaisiens échouent encore une fois en 32áµ de finale.
Jeremy Verbois, co-entraîneur du SAP, n'a pas mâché ses mots après la rencontre. "Il y a beaucoup de frustrations, de déceptions" confie le coach." On ne peut s'en prendre qu'à nous-même. On ne score pas en première mi-temps alors qu'on a les essais quasi tous faits. Ça me fatigue, je me répète tous les ans, ça fait trois ans que l'on échoue. Il va falloir qu'on grandisse" analyse Jeremy Verbois seul sur son banc après la rencontre.
Après Saint-Astier, l'année dernière, et Trignac il y a deux ans, c'est Saint-Nazaire qui stoppe le SAP cette année aux portes des 16áµ de finale.