Antoine Babin, jeune éleveur de Parthenaise des "Élevages Babin"


19 novembre 2025

En marge du concours d’animaux de boucherie de l’APOCAB, nous avons rencontré Antoine Babin, de l’élevage familial Babin.  

Le concours d’animaux de Boucherie de l’APOCAB, c’est dans deux semaines. Si l’organisation était complexe à cause de l’épidémie de Dermatose nodulaire contagieuse qui touche des élevages en France, le concours aura finalement bien lieu. Cette année, la race à l’honneur, c’est la Parthenaise. Traditionnellement, l’APOCAB convie la presse à la rencontre d’un éleveur de la race. Cette année, il s’agit d’Antoine Babin, 25 ans, le plus jeune de la famille dans l’élevage familial qui, lui, a plus de 60 ans d’histoire. « On est trois associés ici, je voulais prendre la suite familiale, depuis petit, je suis baigné dans l’élevage, c’est donc normal ». Il apprécie notamment le travail de la génétique. « Ici, la famille a tout le temps travaillé à améliorer la génétique, et c’est pour moi vraiment le plus intéressant » explique celui pour qui l’élevage est habitué au concours de l’APOCAB. « C’est une habitude, ça correspond à la période d’engraissement des bouchères donc on sélectionne nos meilleurs animaux ». Pour Antoine Babin, le concours, c'est avant tout l’occasion « de valoriser encore mieux les animaux ».

Le jeune éleveur ne cache pas non plus son inquiétude face à maladie qu’est la dermatose nodulaire contagieuse, qui n’est pas encore arrivée en Deux-Sèvres. « C’est notre plus grosse crainte, car aujourd’hui, ils abattent les troupeaux, c’est la pire chose qui puisse être. À notre échelle, on met tout en place niveau sanitaire pour éviter les croisements. L’avantage, c'est que les animaux seront abattus à l’issue du concours, ce qui veut dire pas de retour en ferme, c’est un gros plus pour nous ».

Antoine présentera au concours deux vaches et une génisse. Rendez-vous donné au concours de l’APOCAB qui aura lieu 2 et 3 décembre prochain. 

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