La société de traitement des eaux du Cébron s’adapte aux cyanobactéries

On les voit souvent à partir du printemps et tout l’été dans les grandes étendues d’eaux stagnantes. Elles forment des nappes vertes à la surface. Ce sont les cyanobactéries. Tous les ans, elles reviennent notamment dans le lac du Cébron.

Ces bactéries peuvent développer des toxines. La société qui potabilise l’eau et gère le barrage fait le point sur la situation cette année : "Pour l'instant, ça se présente comme une année plutôt classique de cyanobactéries présentes depuis la fin du mois de juin", déclare Claire Vrignaud, directrice de la SPL des eaux du CébronLe stockage d’eau du Cébron approvisionne un tiers des Deux-Sévriens en eau potable, du bocage bressuirais à la Gâtine, en passant par l’Airvaudais. Rarement, les cyanobactéries du Cébron développent des toxines. C’est arrivé en 2023 et "on met en place un dispositif de secours qui consiste à trouver d'autres sources d'eau".

Quand la concentration en cyanobactéries est forte, la société de traitement des eaux du Cébron prélève l’eau, mais plus en profondeur, puisque ces molécules restent hautes, attirées par la lumière. Depuis le 15 juillet, la consommation des poissons pêchés dans le lac est interdite. Les pratiquants de voile doivent aussi être précautionneux, tout comme les propriétaires de chiens.