16 novembre 2025
La 37ᵉ édition de la Foire Primée organisée par l'APOCAB, l’Association Parthenaisienne pour l’Organisation de Concours d’Animaux de Boucherie aura bien lieu du 2 au 3 décembre 2026. L'organisation a pris du retard à cause de la Dermatose Nodulaire Contagieuse.
"On est certain que le concours se fera". L'optimisme de Joël Denis, le président de l'APOCAB, l’Association Parthenaisienne pour l’Organisation de Concours d’Animaux de Boucherie, est à la hauteur de la situation actuelle dans les élevages. Après la tuberculose bovine en 2024, cette année, la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) plonge le monde de l'élevage dans le doute. Cette maladie est une épidémie très contagieuse. Les symptômes ? Apparition de nombreux nodules sur la peau et les muqueuses internes des bovins, fièvre, anorexie et ganglions gonflés. Si elle n'est pas traitée, cette maladie peut provoquer de nombreuses séquelles comme des avortements, la stérilité et une baisse radicale de la production laitière chez les animaux.
UNE ÉPÉE DE DAMOCLÈS
"Heureusement, la maladie n'est pas chez nous" rassure Joël Denis. Un ouf de soulagement pour le président, même si la DNC a impacté l'organisation de la Foire Primée. "Certains éleveurs étaient réticents. Ils me disaient "si tu ne fais pas le concours, on ne va pas garder les animaux, ne sachant pas si on va pouvoir les présenter". Il y a beaucoup de demande en ce moment" explique le président. Pour les rassurer, "on a une vraie garantie sanitaire. On envoie une liste de tous les animaux au GDS (Groupement de Défense Sanitaire), qui va contrôler tous les élevages. S'il y a un problème dans un de ces élevages, l'éleveur ne participera pas à la Foire". Toutes les bêtes seront désinfectées avec un répulsif anti-taons et mouches, vecteurs de la maladie. "C'est lié au réchauffement climatique, avant, il y avait des gelées, et donc moins d'insectes" regrette Joël Denis.
Les inscriptions vont donc être repoussées pour donner plus de temps aux éleveurs. Pour le moment, 200 bêtes sont inscrites, "pour moi, il devrait y avoir une centaine d'animaux de moins que l'année dernière" conclut le président de l'APOCAB.

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