28 février 2025
Non pas sur le pont d’Avignon, mais sur la passerelle du château de Parthenay, on n’y danse plus depuis deux ans. Ses poutres de bois, gorgées d’eau, étaient très fragiles. Il était devenu "trop dangereux" d’y faire traverser du public, nous dit le technicien bâtiments de la Ville, Yvan Chansault.
Impossible de remplacer les poutres de chêne de 1994 : elles étaient toutes assemblées en tenon-mortaise, comme des Lego. Depuis le début du mois de février, les ouvriers sont à l’œuvre. Ils enlèvent une à une les planches. La passerelle est essentielle pour relier le château au reste de la Ville. Marie Rivallin, la responsable du service Musée et patrimoine de la Ville, précise que ce pont n’existait pas à l’époque où le château servait d’arme défensive.
Pour rallonger la durée de vie de cette passerelle qui fait le lien entre le château de Parthenay et le centre-ville, pas d’assemblage en tenon-mortaise cette fois, mais une liaison métallique. Celle-ci sera "invisible", précise le technicien bâtiments, Yvan Chansault. Les artisans vont s’enchaîner jusqu’au 1er juillet, date prévue de mise en service de la passerelle. L’objectif de réouverture est clair pour l’élue au patrimoine, Chantal Rivault.
Le montant des travaux : 288 000 euros. La Ville profite des travaux pour installer un éclairage de mise en valeur de la bastille de Richemont, de la lignée des remparts et de la tour de la poudrière qui constituent le château classé aux monuments historiques. Le budget, pour ce chantier patrimonial, a été débloqué par l’État à hauteur de 107 000 euros et par l’Union européenne qui complète avec 25 000 euros.

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